mardi 27 novembre 2012

Les aides à la création pour passer de demandeur d'emploi à entrepreneur

Actualité de la franchise et de la création d’entreprise
Le 23/11/2012http://www.ac-franchise.com/fr/actualite-affaires-general-0_6369.html

Les aides à la création pour passer de demandeur d'emploi à entrepreneur

Les aides à la création pour passer de demandeur d'emploi à entrepreneur
Dans un période où le chômage progresse et les offres d’emploi s’amenuisent, pourquoi ne pas tenter de créer sa propre activité. Les chômeurs représentent 37% des créations d’entreprise en partie grâce à de nombreux dispositifs pour aider les chômeurs entrepreneur à s’installer. Vous avez un projet et la volonté de vous lancer, sachez alors trouver toutes les accompagnements et les financements qui vous sont proposés.

Comment se préparer à devenir entrepreneur

Démarrer une activité ne se fait pas sans un minimum de formation. Les couveuses d’entreprise sont des structures permettant de tester une idée de création avant de se lancer : Vous devenez un entrepreneur à l’essai et bénéficiez d’un hébergement économique pour mettre en œuvre votre projet en test grandeur réelle. Le test en couveuse doit permettre d'apprécier ses capacités à entreprendre et la viabilité économique de son projet. Le CAPE (contrat d’appui au projet d’entreprise) est un contrat obligatoirement conclu par écrit. La durée de ce contrat ne peut excéder 12 mois, renouvelable deux fois. La fin du contrat permet de déterminer la date à laquelle le bénéficiaire relève du régime social des indépendants.
Ces structures -relativement récentes - permettent aux créateurs de se confronter à l’entreprenariat en autonomie contrôlée. Ils gardent leurs statuts antérieurs et leurs revenus sociaux.
Autre approche, les coopératives d’activité et d’emploi (CAE) permettent à un particulier de tester aussi la faisabilité économique de son activité et sa capacité à entreprendre, grandeur nature, sans avoir à créer son entreprise... Son statut d’entrepreneur-salarié lui apporte une protection sociale en conservant sa liberté d’entreprendre. C'est la CAE qui facture les prestations de l'entrepreneur mais c'est lui qui est responsable du développement commercial de son activité. La rémunération de salariés-associés est calculée au prorata du chiffre d'affaires, déduction faite des charges sociales et des frais de gestion de la CAE, généralement 10% (gestion des charges sociales, des feuilles de paie, de la TVA etc.)

Où trouver les aides financières

A partir du moment où vous êtes demandeur d’emploi et donc inscrit à Pôle Emploi, vous pouvez prétendre à des aides : l’ARCE, ACCRE, le NACRE.
L’ARCE (aide à la reprise ou la création d’entreprise) vous est proposée à condition de renoncer à votre statut de demandeur d’emploi. En contrepartie, vous recevrez sous forme de capital la moitié de vos droits restants. Cette aide est versée en 2 fois, au début de votre activité et 6 mois après. L’autre option si vous voulez continuer à percevoir vos indemnités est possible à condition que votre nouveau salaire ne dépasse pas 70% du salaire sur lequel ont été calculées vos allocations.
L’ACCRE (aide aux chômeurs créateurs d’entreprise) est destinée aux demandeurs d’emploi voulant créant ou reprendre une entreprise ; Ce dispositif permet une exonération de charges sociales (dans la limite de 120% du Smic jusqu’à 3 ans) et d’accompagnement pendant les premières années d'activité. Un dossier doit être déposé auprès du Centre de formalités des entreprises (CFE) dans un délai de 45 jours maximum après la création ou la reprise de l’entreprise. 
Le NACRE ou nouvel accompagnement aux chômeurs créateurs d’entreprise comporte deux types d’aide : un prêt à taux zéro de 10 à 10 000 euros d’une durée maximum de 5 ans - Il doit obligatoirement être couplé avec un prêt bancaire dont le montant et la durée doivent être supérieurs ou égaux au montant et à la durée du prêt à taux zéro. - et un dispositif de soutien et d’accompagnement au démarrage et pendant les premiers mois d’activité pouvant aller jusqu’à 36 mois en fonction des entreprises.
Des organismes ou associations non publiques comme l’ADIE aident aussi les demandeurs d’emploi entrepreneur sous forme de micro-crédit quand les banques refusent.