jeudi 24 septembre 2015

Singa, l'association qui aide les réfugiés à créer leur entreprise

Singa, l'association qui aide les réfugiés à créer leur entreprise

SINGA, qui organise la plupart de ses évènements au sein de l'Archipel situé non loin de la Place de Clichy à Paris, tente de créer un lien entre Français et réfugiés.
VIDÉO - Nathanael Molle, jeune entrepreneur social de 28 ans a créé Singa, une association qui organise des rencontres entre Français et réfugiés afin de favoriser l'enrichissement culturel et la création d'emploi. Le Figaro l'a rencontré.
L'Archipel de la place de Clichy dans le VIIIe arrondissement de Paris et son immense nef. C'est là que Nathanael Molle ainsi que les autres membres de son association organisent, depuis 3 ans déjà, des ateliers et des échanges pour assurer un lien social entre Français et réfugiés . «Notre objectif est de permettre à des personnes qui ont obtenu le statut de réfugiés et qui sont amenés à vivre longtemps en France de développer des projets professionnels, culturels ou associatifs et de les mettre en relation avec la société sur ces projets», explique le jeune entrepreneur. Singa, qui veut dire «prêter» en bambara, langue nationale du Mali où Nathanael Molle a passé une partie de son adolescence, propose un accompagnement spécialisé et collaboratif des projets d'entrepreneurs réfugiés.
1.000 Français pour 100 réfugiés
Pour un réfugié qui veut monter son entreprise, cinq à dix personnes collaborent. «L'idée est de réunir des gens autour d'un projet en organisant une sorte de coworking qui peut permettre de faire évoluer les regards», explique le jeune entrepreneur. Des groupes de travail sont créés et des objectifs identifiés. Car les barrières, à l'arrivée, sont nombreuses. Codes socioculturels différents, absence de réseau, diplômes sans valeur sur le territoire, situation d'exclusion. Autant de difficultés qui rendent plus complexe l'intégration. «L'idée est de créer un maximum de lien entre Français et réfugiés pour tordre le coup à un maximum de préjugés», lance-t-il.
Aujourd'hui, plus de mille personnes font partie de ce réseau, pour une centaine de réfugiés. Voilà ce qu'est la véritable intégration selon lui. «Cette capacité à interagir et à créer avec un Français.» Shoder ou Amadou bénéficient déjà du fruit de ce travail. Le premier, plombier sierra-léonais, profite de l'accompagnement de l'association dans la refonte de sa communication. Le second, entrepreneur birman est aidé dans la création de son magasin d'alimentation au sein d'une gare d'Île de France. Tout comme Déo Namujimbo, journaliste congolais réfugié en France: «J'ai créé mon entreprise grâce aux conseils de Singa. L'association m'a ensuite suivi dans le démarrage et l'installation de ma société.» Business plan ou écritures comptables... autant de pratiques qui paraissaient un peu obscures pour cet ancien rédacteur en chef.
En pleine crise migratoire et alors que le président de la République vient d'annoncer que la France allait accueillir 24.000 réfugiés dans les deux prochaines années, l'association a décidé d'aller plus loin et de lancer l'initiative CALM (Comme A La Maison). Un site web permettant à des familles d'héberger des demandeurs d'asile pendant plusieurs mois. C'était le 20 juin dernier, à l'occasion de la journée mondiale des réfugiés. Plus de 1.000 propositions d'hébergement ont depuis été enregistrées.
source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/09/08/01016-20150908ARTFIG00105-singa-l-association-qui-aide-les-refugies-a-creer-leur-entreprise.php

mercredi 16 septembre 2015

Ces 'Business Angels' qui aident à la création d'entreprise

Ces 'Business Angels' qui aident à la création d'entreprise

13/09/15
business angels aident creation entreprise
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Si avoir des idées innovantes, du dynamisme et du talent sont des prérequis essentiels pour lancer une start-up, son évolution et sa croissance restent avant tout liées à la question du financement. Difficile cependant de trouver les fonds nécessaires. C’est pourquoi des ‘’Business Angels’’ se sont spécialisés dans la recherche des pépites les plus prometteuses afin de miser sur leur réussite. Portrait de 8 dirigeants qui financent l’avenir de nos entreprises.

Jérémie Berrebi

Ce franco-israélien autodidacte s’associe en 2010 avec Xavier Niel pour créer Kima Ventures. Il ne fait pas dans la demi-mesure et investit dans une à deux start-up par semaine et devient selon Business Insider le Business Angel le plus actif au monde. Il aurait permis le financement de 330 entreprises dans plus de 32 pays !

Xavier Niel

Le célèbre président de Free est élu Business Angel de l’année 2015 par le magazine Les Échos. Cette distinction récompense tant son action au sein de Kima Ventures que celle effectuée à titre personnelle avec la start-up Capitaine Train. Chaque année 50 à 60 start-up bénéficient de son soutien.

Fabrice Grinda

Fabrice Grinda sait prendre des risques. Ce Niçois a su investir dans près de 160 entreprises en 20 ans, comme les très connues Airbnb, Blablacar, City Vox, ou encore Dropbox.

Marc Simoncini

Créateur du minitel à 22 ans, il revend iFrance en mai 2000 à Vivendi pour 182 millions d’euros puis crée avec le succès que l’on connaît le site de rencontres amoureuses Meetic. Il structure son activité d’investissement au sein de Jaina Capital qui se spécialise dans le high-tech. 23 start-up ont reçu 12 millions d’euros par ce biais.

Pierre Kosciusko-Morizet

Fort de sa réussite avec PrimeMinister, et de son rachat à hauteur de 200 millions d’euros par le japonais Rakuten, Pierre Kosciusko-Morizet soutient l’écosystème innovant français. Son fond d’investissement ISAI se spécialise dans le web.

Jacques-Antoine Granjon

L’homme de Vente-privée.com est issu d’une famille d’entrepreneurs. Il entend soutenir l’entrepreneuriat en France et a investi dans de nombreuses start-up avec succès comme Bank of Poker, ou Fanzy.

Oleg Tscheltzoff

Salarié chez l’Oréal, il s’ennuie et se lance dans la production de spectacles dans les pays de l’Est avant de devenir le n° 2 français de l’hébergement de sites web. Cette réussite lui permet d’investir au côté de Xavier Niel, Marc Simoncini et Jacques-Antoine Granjon dans les entreprises les plus innovantes du moment.

Denys Chalumeau

Créateur du fond Digitalik, et co-fondateur de plusieurs sites à succès comme PromoVacances.com, Billetreduc.com, Seloger.com ou encore SeFaireAider.com, Denys Chalumeau souhaite faire partager son expérience et aider à l’émergence de nouveaux projets de création d’entreprise.

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mardi 8 septembre 2015

Création d'entreprise : les 8 créneaux porteurs en 2016


Création d'entreprise : les 8 créneaux porteurs en 2016

20/08/15 à 10:01
Mis à jour le 20/08/15 à 10:13

Quels sont les créneaux les plus prometteurs à l’horizon 2020 ? Les experts de la veille et de l’investissement en pointent huit.
Dans une étude intitulée «Le Nu­mé­rique déroutant», la Ban­que publique d’investissement (BPI) lance un appel aux entrepreneurs : «Examinez comment fonctionne la chaîne de valeurs dans votre secteur et étudiez la possibilité de ­rebat­tre les cartes et de court-circuiter les intermédiai­res, à la façon de Booking dans l’hôtellerie et d’Uber dans les taxis.» A la clé : des opportu­ni­tés de business et de nombreux emplois. «Au­cun secteur n’échap­­pera au phénomène», insiste Phi­lippe Mutricy, le responsable de BpiFrance Le Lab. L’étude cite deux secteurs où la transfor­mation est déjà en cours : le bâtiment et la plasturgie. D’autres suivent, sur lesquels il importe de se positionner rapidement. Découvrez-les.
1. Smart mobility : ciblez les transports écolos et intelligents
Un vélo électrique pliable, facilement casable dans le coffre de sa voiture, et relié à une application qui permet à tout instant ou à chaque étape de choisir le meilleur mode de transport : ce nouveau concept de Ford illustre à merveille l’évolution de notre société vers la mobilité intelligente. Car les modes de déplacement prennent désormais en compte un large éventail de motivations et de facteurs : respect de l’écologie, transports alternatifs (covoiturage, autopartage), géolocalisation, etc. Les transports intelligents représenteraient déjà un marché annuel de 4,5 milliards d’euros et 45 000 emplois directs. «Et ce n’est qu’un début», affirme Louis Treussard, DG de l’Atelier BNP Paribas.
>>> en chiffres : un potentiel de 45.000 emplois (Source : Atelier BNP Paribas)
2. Logistique 2.0 : surfez sur la vague de l’e-commerce
Avec l’explosion de l’e-commerce (de 57 milliards d’euros en 2014, il passera à 90 milliards en 2020), la bataille de l’e-logistique s’annonce décisive ! A mesure que la vague gagne un nombre croissant de catégories de commerce, de nouvelles opportunités de business se dessinent pour optimiser les livraisons. Trackin a, par exemple, développé pour les restaurateurs une appli mobile de géolocalisation et de suivi des livraisons en temps réel. Créée enmars 2014, cette start-up lyonnaise a récemment intégré l’accélérateur américain Y Combinator.
>>> en chiffres : +63% d’ici à 2020 (Source : Xerfi-Precepta) 
3. Silver economy : creusez le filon
De nombreuses pistes restent à explorer sur le marché du maintien à domicile des personnes âgées, lequel pourrait, selon la Dares, générer 300 000 créations d’emplois d’ici à 2020. Happytal (fondé par Romain Revellat et Pierre Lassarat, deux anciens de McKinsey) propose pour sa part une «conciergerie d’hôpi­tal» : un large éventail de services destiné aux patients (soin du linge, livraison de produits, réservation de taxis). La start-up compte s’étendre bientôt aux maisons de retraite. «Dans le contexte de rationalisation des dépenses publiques, il y a des business à créer à mi-chemin entre public et privé», assure Vincent Le Brech, responsable des programmes régionaux à l’Agence pour la création d’entreprises (APCE).
>>> en chiffres : +300.000 emplois d’ici à 2020 (Source  : Dares)
4. Maintenance du high-tech : devenez un plombier du digital
Avec l’essor des objets connectés et des outils numériques, il faudra bientôt réparer et mettre à jour un patrimoine digital en constante évolution. Guillaume Aubin, du fonds Alven Capital, y voit de vraies opportunités de business pour les futurs «plombiers du digital». Un créneau sur lequel Save My Smartphone, fondé par Damien Morin, a déjà pris position. L’enseigne propose de réparer les terminaux mobiles en vingt minutes dans ses corners installés dans des centres commerciaux (48 points de vente et 110 salariés). Selon Guillaume Aubin, ce marché pourrait concerner, à terme, 20% du parc des mobiles et tablettes.
>>> en chiffres : 20% des mobiles concernés (Source : Alven Capital) 
5. Villes intelligentes : apportez des solutions aux villes de demain
La notion de ville intelligente intègre les technologies digitales dans toutes les fonctions de la cité : régulation des réseaux (énergie, eau, transports), boutiques virtuelles, éclairage, etc. De jeunes pousses s’invitent sur ce nouveau terrain de jeu estimé à 15,5 milliards d’euros en 2020 (selon Pike Research). Créé à Lyon par François Grosse, un ancien de Veolia, ForCity a ainsi développé une plateforme permettant de modéliser en 3D l’évolution des territoires. Autre concept prometteur  : l’appli TellMyCity (de Renaud et Thibaud Prouveur), grâce à laquelle on peut signaler un dysfonctionnement à sa mairie, lui suggérer une idée ou encore la féliciter pour une initiative heureuse.
>>> en chiffres : un marché de 165 milliards d’euros d’ici à 2022 (Source : Xerfi-Precepta)
6. e-Santé : profitez du boom des objets connectés
Le marché français de l’e-santé devrait progresser de 4 à 7% par an d’ici à 2020 pour atteindre un chiffre d’affaires de 3,5 à 4 milliards d’euros, selon le cabinet d’analyse stratégique Xerfi-Precepta. Le secteur repré­senterait entre 23 500 et 30 700 emplois. Le boom des objets connectés va se poursuivre. «La tendance du quantified self (contrôle de ses données personnelles) correspond à une véritable évolution sociologique», estime Vincent Le Brech, de l’APCE. Dans la lignée de Withings, d’autres Français ont pris position sur ce secteur (Kolibree et sa brosse à dents connectée, le franco-suisse Vigilant et sa seringue connectée pour diabétiques…).
>>> en chiffres : +6% par an jusqu’en 2020. (Source : Xerfi-Precepta)
7. «Do it yourself» : misez sur ce phénomène en plein essor
Cuisine, cosmétiques, mode, déco, etc. : la tendance du do it yourself gagne de nouveaux domaines. Elle répond à la nécessité très actuelle de faire des économies et au besoin de consommer «plus sainement», en participant au processus de création. Pour Alexandre Bougerol, du site ideesdebiz.fr, cette révolution devrait s’amplifier avec les imprimantes 3D : «Les experts estiment ce marché à 8,5 milliards d’euros en 2020.» Au-delà du business des imprimantes elles-mêmes, les idées de création d’entreprise se trouvent aussi dans les métiers et services périphériques : plateformes d’échange de fichiers, recyclage des matériaux, etc.
>>> en chiffres : 8,5 milliards d’euros en 2020 (Source : ideesdebiz.fr)
8. Fintechs (start-up de services financiers) : taillez des croupières aux banques
Gestion des comptes, de l’épargne, paiements en ligne, prêts… Des start-up concurrencent les banques sur un nombre croissant de services. Aux Etats-Unis, elles sont déjà plus d’un millier. En France, de jeunes acteurs prometteurs ont jailli des starting-blocks : Prêt d’Union (prêts aux particu­liers), créé par deux ex-HEC, Charles Egly et Geoffroy Guigou ; Finexkap (finance­ment de la trésorerie des entreprises) d’Arthur de Catheu et Cédric Teissier, qui a récemment levé 18 millions d’euros ; et Advize (assurance-vie), une filiale du groupe Premium dirigée par Nicolas Marchandise. Il reste donc de la place pour de nouveaux entrants.
source : http://www.capital.fr/carriere-management/entreprendre/creation-d-entreprise/creation-d-entreprise-les-8-creneaux-porteurs-en-2016-1064924
>>> en chiffres : 11 milliards d’euros d’investissements réalisés l’an dernier dans le monde (Source : Accenture)
Karine Hendriks