mercredi 12 février 2014

Créateurs d’entreprises : avec l’auto-entreprenariat, de nouveaux profils

Créateurs d’entreprises : avec l’auto-entreprenariat, de nouveaux profils

par Philippe Douay, 7 février 2014
Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2009, le succès du régime de l’auto-entrepreneur modifie profondément le paysage de la création d’entreprise. Chaque année, entre 270 000 et 360 000 immatriculations d’auto-entreprises sont enregistrées, soit plus d’une création d’entreprise sur deux.
Ce nouveau régime a renouvelé le profil des créateurs d’entreprises. Si un créateur sur trois a le profil type d’un entrepreneur classique, avec un projet fondé sur un investissement significatif, d’autres profils de créateurs prennent de l’ampleur ou émergent. Ainsi, la création d’entreprise par des salariés, retraités ou étudiants dans le cadre d’une activité de complément représente désormais un cas sur trois. Par ailleurs, d’autres créateurs saisissent l’opportunité du régime de l’auto-entreprise pour se lancer dans l’entreprenariat plus facilement ou plus tôt que pour une création classique et en font leur activité principale.
Sommaire
- Neuf profils types de créateurs
- Créer une « activité de complément » via une auto-entreprise
- Créer son emploi, mettre un pied dans la création : l’auto-entreprise mobilisée aussi à ces fins
- L’investissement initial et l’embauche au cœur de la création classique
Selon les caractéristiques des créateurs (âge, sexe, niveau de diplôme, statut professionnel initial…) et des entreprises, on peut distinguer neuf profils types de créateurs (encadré 1) à l’aide d’une méthode de classification automatique (encadré 2). Ces profils types peuvent être classés en trois grands groupes de création d’entreprise en fonction du poids plus ou moins important de l’auto-entreprise en activité de complément, des auto-entrepreneurs qui n’auraient pas créé sans ce régime et des créateurs classiques - dont les créateurs de sociétés - (figure 1). Dans le premier groupe (quatre profils types), l’entreprise représente plutôt une « activité de complément », à côté d’une occupation ou d’une rémunération principale. Dans le deuxième (trois profils types), c’est avant tout le moyen de « créer son propre emploi ». Les créateurs d’auto-entreprises, régime créé en 2009, relèvent plus fréquemment de ces deux groupes, alors que les créateurs classiques ont un profil différent et relèvent plutôt d’un troisième groupe (deux profils types).
Le dossier complet : http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?id=4131&reg_id=0
Dernière modification : vendredi 7 février 2014, photographe Insee

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