« Aujourd'hui, quand un jeune annonce qu'il va créer sa société, il fait la fierté de ses parents »
L’AVIS DE…Xavier Kergall, directeur général du Salon des entrepreneurs
| MAJ :
Vous avez créé le Salon des entrepreneurs il y a plus de vingt ans. Quelles grandes évolutions sociologiques dans le monde de l'entreprise avez-vous observé ?
Le temps où l'on créait une société pour la développer et la transmettre à sa famille semble révolu.
Le temps où l'on créait une société pour la développer et la transmettre à sa famille semble révolu.
Avec la nouvelle génération d'entrepreneurs, nous sommes passés à : Je créé ma société, je lève des fonds, je relève des fonds et... je vends ! Le premier souci des jeunes dirigeants n'est pas de faire du chiffre d'affaires alors que c'est le nerf de la guerre pour développer sa société... Ils vivent à l'heure des nouvelles technologies et sont plus rapides que leurs aînés. Mais aussi plus égoïstes. Est-ce un bien, un mal ? Je ne sais pas, l'avenir nous le dira...
De même, il fut un temps où on faisait toute sa carrière dans la même entreprise. Aujourd'hui, on est multi-statuts et multi-carrières. On n'hésite pas à changer d'entreprise, à avoir même plusieurs métiers et certains ont jusqu'à 3, 4, 5 — voire davantage —, sources de revenus différents.
Comment a évolué l'image de l'entrepreneuriat en France ?Durant longtemps, l'entrepreneuriat a eu mauvaise presse, trop souvent associée à l'insécurité salariale. Mais heureusement, depuis vingt ans, son image ne cesse de s'améliorer. Aujourd'hui, quand un jeune annonce qu'il va créer sa société, il fait la fierté de ses parents. Il n'y a pas si longtemps, cela gâchait le repas de Noël ! Le regard médiatique a aussi changé. On ne lit plus à longueur de colonnes que la seule ambition du chef d'entreprise est de gagner de l'argent ou de faire du profit. Au contraire, la presse a pris le virage de l'entrepreneuriat, saluant le parcours de nos jeunes entrepreneurs et cela fait du bien.
Quels sont les temps forts de cette 23e édition ?Il y en a beaucoup ! S'il ne fallait en citer que trois, j'évoquerais en premier lieu la conférence plénière d'ouverture du salon, le mercredi 3 février à 11 heures, qui listera Les règles d'or pour se lancer en 2016. C'est notre Premier ministre, Manuel Valls, qui aura la lourde tâche de conclure cette conférence face à plus de 3 000 visiteurs. Il y aura aussi le grand débat du salon, le jeudi 4 février à 11 heures, qui donnera la parole à une dizaine d'entrepreneurs en vogue, qui n'ont peur de rien et osent tout (Leetchi, Devialet, Michel & Augustin, Gemmyo...). Il y aura enfin la conférence plénière de clôture du salon, le jeudi 4 février à 16 h 30, sur lesOpportunités de business pour réussir en France et à l'international.
De même, il fut un temps où on faisait toute sa carrière dans la même entreprise. Aujourd'hui, on est multi-statuts et multi-carrières. On n'hésite pas à changer d'entreprise, à avoir même plusieurs métiers et certains ont jusqu'à 3, 4, 5 — voire davantage —, sources de revenus différents.
Comment a évolué l'image de l'entrepreneuriat en France ?Durant longtemps, l'entrepreneuriat a eu mauvaise presse, trop souvent associée à l'insécurité salariale. Mais heureusement, depuis vingt ans, son image ne cesse de s'améliorer. Aujourd'hui, quand un jeune annonce qu'il va créer sa société, il fait la fierté de ses parents. Il n'y a pas si longtemps, cela gâchait le repas de Noël ! Le regard médiatique a aussi changé. On ne lit plus à longueur de colonnes que la seule ambition du chef d'entreprise est de gagner de l'argent ou de faire du profit. Au contraire, la presse a pris le virage de l'entrepreneuriat, saluant le parcours de nos jeunes entrepreneurs et cela fait du bien.
Quels sont les temps forts de cette 23e édition ?Il y en a beaucoup ! S'il ne fallait en citer que trois, j'évoquerais en premier lieu la conférence plénière d'ouverture du salon, le mercredi 3 février à 11 heures, qui listera Les règles d'or pour se lancer en 2016. C'est notre Premier ministre, Manuel Valls, qui aura la lourde tâche de conclure cette conférence face à plus de 3 000 visiteurs. Il y aura aussi le grand débat du salon, le jeudi 4 février à 11 heures, qui donnera la parole à une dizaine d'entrepreneurs en vogue, qui n'ont peur de rien et osent tout (Leetchi, Devialet, Michel & Augustin, Gemmyo...). Il y aura enfin la conférence plénière de clôture du salon, le jeudi 4 février à 16 h 30, sur lesOpportunités de business pour réussir en France et à l'international.
4 bonnes raisons de se rendre au Salon des entrepreneurs
1. Un salon « pédagogique »
Avec près de 200 conférences ou ateliers en 48 heures, le Salon des Entrepreneurs aborde des sujets aussi variés que « Préparer et construire son projet », « Bien choisir son statut », « Monter son business plan », « Trouver des financements pour lancer ou développer son business », « Doper son chiffre d'affaires grâce au numérique »... Cela représente une mine d'informations pour toute personne ayant besoin d'être guidée dans la jungle de l'entrepreneuriat et souhaitant se former à la création ou au développement de son activité.
2. Un salon « diagnostic »
Plus de 400 exposants et 2000 experts y sont répartis en 5 villages sur 2 niveaux. Nul autre endroit ne permet de consulter gratuitement en une seule journée à la fois un expert-comptable, un avocat, un notaire, un banquier, une plateforme de crowdfunding, des réseaux d'accompagnement, des enseignes qui recrutent en franchise, des professionnels du numérique pour les TPE-PME... En résumé, c'est un peu le « Google physique » de la création et du développement des entreprises.
3. Un salon « énergétique »
Le chef d'entreprise d'une TPE ou d'une PME est en règle générale assez seul. Durant 48 heures, le Salon des entrepreneurs lui permet de plonger dans le grand bain de l'entrepreneuriat, de rencontrer tous ses principaux acteurs, de côtoyer et d'échanger avec ses pairs, de nouer des partenariats, de faire du business et de la jouer collectif. De quoi stimuler chaque visiteur pour toute l'année 2016.
4. Un rendez-vous « stratégique »
Il n'y a pas que les dirigeants de petites sociétés qui viennent visiter le salon. Des entrepreneurs visionnaires qui bousculent l'économie sont attendus. Parmi les 500 entreprises qui ont confirmé leur présence : Leetchi, Le Slip Français, Michel & Augustin ou encore Captain Train.
source : http://www.leparisien.fr/economie/business/aujourd-hui-quand-un-jeune-annonce-qu-il-va-creer-sa-societe-il-fait-la-fierte-de-ses-parents-01-02-2016-5502781.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
Cet article est issu du Parisien Économie du 1er février 2016. Retrouvez l'intégralité du Parisien Économie en version PDF.
