vendredi 30 janvier 2015

Plus d'un tiers des salariés et chômeurs prêts à devenir entrepreneur

Plus d'un tiers des salariés et chômeurs prêts à devenir entrepreneur

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La création d'entreprise séduit les Français. Mais pour sauter le pas, ils réclament un droit à l'erreur au cas où l'aventure tournerait au fiasco. Ce sont les principaux enseignements d'une enquête TNS Sofres réalisée à l'occasion du salon du Travail et de la mobilité professionnelle (organisé par l'Express les 23 et 24 janvier à Paris). 

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Plus d'un tiers des salariés et chômeurs prêts à devenir entrepreneur
Le désir de reprendre les rênes de son destin et s'affirmer explique en partie l'attirance des actifs français, qu'ils soient salariés ou chômeurs, pour la création d'entreprise. C'est ce qui ressort d'une enquête TNS Sofres en exclusivité pour L'Express.
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Délocalisations, fermetures d'usines pourtant profitables, licenciement de bons éléments... ces pratiques jugées injustes grignotent peu à peu l'image glamour des grands groupes. "La création d'entreprise apparaît dès lors comme une façon de reprendre les rênes de son destin et de s'affirmer", souligne Emmanuel Rivière, directeur de l'équipe Stratégies d'opinion à l'institut de sondage TNS Sofres. 37% des actifs salariés ou chômeurs ont déclaré qu'ils seraient prêts à s'installer à leur compte. "La moitié d'entre eux ont entre 16 et 29 ans, ce qui montre bien que tous les jeunes ne veulent pas travailler dans la fonction publique, contrairement à une idée répandue", poursuit l'expert. Pour autant, pas d'illusion ni de naïveté : quel que soit leur âge, les personnes interrogées sont d'accord pour entreprendre, mais à certaines conditions. 
En premier lieu, elles veulent bénéficier d'une certaine sécurité. 39% des salariés et des chômeurs souhaitent pouvoir retrouver leur poste si leur entreprise ne rencontrait pas le succès escompté. Redoutant de s'exposer à des conséquences graves en cas d'échec, 34% réclament un droit à l'erreur. 
D'autres demandent un coup de main, qu'il s'agisse d'allégements fiscaux et sociaux, d'aides financières aux créateurs d'entreprises (28%) ou d'appuis dans les démarches administratives (20%). 

Pas de conséquences sur le montant de la retraite

Ils sont 16% (les 50 ans et plus et les sympathisants de gauche, en particulier) à vouloir être sûrs que créer leur boîte ne fera pas chuter le montant de leur pension. Enfin, un peu moins nombreux, certains veulent bénéficier d'un temps partiel pour création d'entreprise (15%) ou rejoindre une pépinière d'en treprises (13%) leur permettant d'être accompagnés et de partager les locaux et les services communs avec d'autres créateurs. 

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