lundi 10 décembre 2012

Respecter ses obligations comptables

Respecter ses obligations comptables

Respecter ses obligations comptables
Il est préférable évidemment qu’un chef d’entreprise maîtrise au moins les rudiments de la comptabilité. Le code du commerce définit ce qu’on appelle des « obligations comptables » qu’une TPE, une auto-entreprise ou une entreprise individuelle se doivent de respecter. Détails.
Gérer une entreprise. C’est souvent la hantise des porteurs de projet. Cette seule perspective suffit même parfois à les faire reculer. C’est bien dommage. Car il suffit souvent de bien s’entourer et, à défaut, de bien connaître les règles de la comptabilité qui sont moins complexes qu’il n’y paraît.

Risque d'une taxation d'office

Ce qu’on appelle les obligations comptable, à savoir le suivi et procédures de base qu’il faut fournir à l’administration sous peine de s’exposer à une amende (taxation d’office) ou un redressement,  se simplifient ou se compliquent en fonction de la taille des entreprises ou du régime juridique.
Les TPE, par exemple,  ne sont en droit de fournir qu’une comptabilité dite « de caisse », laquelle se résume à la notation des recettes et des dépenses. Les choses se compliquent lorsque ces TPE évoluent au régime du réel normal : outre la tenue de journaux comptables où est recensé le détail des opérations bancaires, d’achat ou de vente, elles se doivent aussi, en clôture d’exercice, d’établir une annexe faisant état du niveau des créances et des dettes, des amortissements, des actifs etc…
Vous êtes à la tête d’une entreprise individuelle ? C’est beaucoup plus simple.  Là on entre dans la comptabilité dite « super simplifiée ». Celle-ci s’applique aux EI dont le chiffre d’affaires est compris entre 80 000 et 760 000 euros (pour les activités de vente), ou bien entre 32 000 et 270 000 euros (pour les prestations de services).

La comptabilité simplifiée

En quoi consiste une comptabilité « supersimplifiée » ? Un suivi de la trésorerie avec décompte des encaissements et des décaissements, et un report trimestriel des écritures comptables dans un livre-journal.
C’est encore plus simple pour les auto-entrepreneurs (moins de82 000 euros de CA pour la vente et moins de 32 000 euros pour les services). Pourquoi ? Parce que ce régime n’impose pas de tenue de comptabilité. Elle n’est pas obligatoire mais un suivi minimal est tout de même très conseillé !
Concrètement, que doit compiler un livre-journal dans le cadre d’une comptabilité simplifiée ?
Un partie « recettes » évidemment avec le nom du client ou du contrat, la date et le numéro de la facture, son montant, son mode et sa date de paiement.
Une partie « décaissements » avec les mêmes informations susdites.
Sachez que si vous ne vous soumettez pas à ces obligations, l’administration est en droit de vous infliger une « taxation d’office » avec un montant basé sur d’autres informations annexes à celles de la comptabilité.
source : http://www.creation-entreprise.fr/respecter-ses-obligations-comptables-f99727.html