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Niels Rolland dévoile les premiers jalons de la collection printemps - été 2014 de sa marque./ Photo DDM, F.C
À 17 ans, Niels Rolland lançait sa première entreprise, «Les petits navires» et devenait l’un des plus jeunes entrepreneurs de France. Aujourd’hui, deux ans plus tard, rien ne l’arrête. En prépa à Fermat, le Toulousain lance sa marque de vêtements.
Pas d’inquiétude, les journées durent toujours 24 heures. Mais en lisant le curriculum vitae de Niels Rolland, on se prend à douter que ce jeune Toulousain d’à peine 19 ans soit logé à la même enseigne. C’est dire… «L’entreprenariat est une passion», confie-t-il. Étudiant en prépa HEC (commerce) à Fermat, le jeune homme a bien d’autres cordes à son arc. Fondateur d’une entreprise de location de bateau au Cap Ferret à 17 ans - son premier navire, un Jeanneau Cap Camarat, lui a été livré le lendemain de son bac de français - il se lance aujourd’hui dans l’aventure textile. Des patrons (qu’il dessine) aux tissus, il décide de tout. Une vie à 100 à l’heure, d’autant que le rythme de la prépa est déjà connu pour être particulièrement soutenu. «Ce n’est pas impossible mais presque», murmure-t-il dans un sourire. «Mes activités extrascolaires, c’est mon entreprise. Quand j’ai besoin de me détendre, je vais travailler sur le site internet, ou faire de la création graphique», jure-t-il.
L’idée de créer sa propre boîte le hante depuis (presque) toujours. À l’adolescence, il rêve de monter une compagnie aérienne. C’est de là que naît l’idée, réalisable celle-là, de créer une entreprise de location de bateaux, «Les petits navires». Grâce à un investissement familial, à 17 ans, il devient alors l’un des plus jeunes «patrons» de France. C’est lui qui s’est occupé de tout, de A à Z. Etudes de marché, aspects juridiques, marketing et tutti quanti. «Les autres jeunes entrepreneurs sont souvent liés au monde du numérique. Ils créent des sites internet ou des applications. Moi, c’est différent, je suis sur le terrain, c’est du concret. Ça apprend la réalité de la vie professionnelle». S’il ne tire pas de bénéfice dès la première année, il réussit finalement à pérenniser son activité. Il vient d’ailleurs de racheter un second bateau, plus luxueux que le premier. Fier de son succès, le Toulousain sent le moment venu de tenter un autre pari : celui du textile. Un monde qui le fascine. Et là aussi, il apprend seul. Et vite. «On ne s’improvise pas créateur de vêtements mais j’aime apprendre par moi-même. Je lis des livres, je surfe sur internet, je dessine, j’essaye…», pointe l’étudiant-patron. Et tout ça, toujours en 24 heures chrono.
Une marque 100 % made in France
Avec du tissu provenant d’une usine de Dordogne, Niels surfe sur le 100% made in France pour sa future collection de vêtements de la marque «Les petits navires». «Je crois en la qualité française et je pense que les vêtements made in France parleront mieux de mon histoire. Cette marque doit être liée à l’histoire de l’entreprise : une boîte du Cap Ferret», pointe Niels. L’inspiration de l’océan transparaît dans les premiers modèles. Du bleu, du blanc… des vêtements chics et décontractés pour aller voguer du côté du bassin d’Arcachon, mais aussi pour les balades dominicales dans les rues de la Ville rose.
Le chiffre : 7 000
euros> de bénéfices. Ce sont les prévisions pour cette année, d’après les premiers éléments. L’investissement de base lors de la création de l’entreprise s’élevait à 20 000 euros.
source : http://www.ladepeche.fr/article/2013/11/04/1745424-niels-19-ans-etudiant-et-chef-d-entreprises.html
