mercredi 10 avril 2013

L’aide aux chomeurs créateurs ou repreneurs d’une entreprise : ACCRE, NACRE...


Dernière mise à jour le 4 avril 2013

L’aide aux chomeurs créateurs ou repreneurs d’une entreprise

Synthèse
L’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE) est l’une des mesures du dispositif d’appui à l’initiative économique gérée par le ministère en charge de l’Emploi au bénéfice de demandeurs d’emploi, salariés licenciés, jeunes, personnes en difficulté… Ce dispositif vise à faciliter tant la structuration des projets de création ou de reprise d’entreprise que le développement des activités ainsi créées, sous forme individuelle ou en société. 
L’ACCRE consiste en une exonération de cotisations sociales permettant le maintien, pour une durée déterminée, de certains minima sociaux.
A savoir
Pour mener à bien leur projet, les créateurs ou repreneurs d’entreprise peuvent également s’appuyer sur le dispositif « NACRE » : « Nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise » qui vise à proposer au porteur de projet de création ou de reprise d’entreprise l’accès à un ensemble de services d’appui technique financé notamment par l’État, en vue de l’aider à finaliser son projet et d’optimiser le démarrage et le développement de son activité pendant les 3 premières années après l’immatriculation de son entreprise. Cet appui technique peut être complété, en tant que de besoin, par l’octroi d’un prêt à taux zéro NACRE conditionné par l’obtention d’un prêt complémentaire (bancaire ou solidaire) et l’engagement de suivre pendant 3 ans un accompagnement au démarrage et au développement. Les bénéficiaires potentiels sont les mêmes que pour l’ACCRE ; s’y ajoutent les personnes sans emploi ou rencontrant des difficultés pour s’insérer durablement dans l’emploi, pour lesquelles la création ou la reprise d’entreprise est un moyen d’accès, de maintien ou de retour à l’emploi. Les dispositions applicables figurent, notamment, aux articles R. 5141-29 à R. 5141-32 du code du travail. 
Pour plus de précisions sur ce dispositif, on peut se reporter au site spécifique qui lui est consacré.

Sommaire

Fiche détaillée

Quels sont les bénéficiaires ?

Sont susceptibles de bénéficier de l’ACCRE :
  • les personnes privées d’emploi percevant l’une des allocations mentionnées aux articles L.5423-1 (allocation d’assurance chômage), L. 5423-8 (allocation temporaire d’attente) et L. 5423-1 (allocation de solidarité spécifique) du Code du travail ; parmi les allocataires de l’allocation temporaire d’attente (ATA), sont éligibles à l ’ACCRE les bénéficiaires de la protection subsidiaire autorisés à exercer une activité, les ressortissants étrangers auxquels une carte de séjour temporaire a été délivrée, et les personnes en attente de réinsertion (anciens détenus et salariés expatriés non admis au régime d’assurance chômage).
  • les personnes remplissant les conditions pour bénéficier de l’allocation d’assurance chômage (c’est-à-dire l’allocation d’aide au retour à l’emploi ou de l’allocation spécifique de reclassement prévue dans le cadre de laconvention de reclassement personnalisé ;
  • les demandeurs d’emploi non indemnisées, justifiant d’une inscription sur la liste des demandeurs d’emploi de 6 mois au cours des 18 derniers mois ;
  • les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) ;
  • les jeunes de 18 à moins de 26 ans,
  • les personnes de moins de 30 ans reconnues handicapées ou qui ne remplissent pas la condition d’activité antérieure ouvrant droit au bénéfice de l’allocation d’assurance chômage ;
  • les salariés d’une entreprise en redressement ou liquidation judiciaire, qui reprennent son activité ;
  • les bénéficiaires d’un « contrat d’appui au projet d’entreprise », s’ils remplissent l’une des conditions visées ci-dessus à la date de conclusion de ce contrat. Ce contrat est un contrat par lequel une personne morale (notamment une entreprise ou une association) s’engage à accompagner une personne désireuse de créer ou de reprendre une entreprise pendant la phase préparatoire à cette création ou cette reprise. Le contenu de ce contrat, la situation de son bénéficiaire et les obligations respectives de chaque partie sont fixées par le décret n° 2005-505 du 19 mai 2005.
  • les personnes physiques créant une entreprise implantée au sein d’une zone urbaine sensible (ZUS). La liste des zones urbaines sensibles peut être consultée sur le site http://i.ville.gouv.fr/ ;
  • les bénéficiaires du complément de libre choix d’activité mentionné à l’article L. 531-4 du code de la sécurité sociale (ce complément constitue l’un des volets de la « prestation d’accueil du jeune enfant » - PAJE ; les conditions pour en bénéficier, le montant, les démarches… peuvent être consultés sur le site http://www.caf.fr).
La demande d’exonération est appréciée au regard de trois critères d’éligibilité : la catégorie administrative du demandeur,le contrôle de l’entreprise par le bénéficiaire, et son indépendance vis-à-vis du donneur d’ouvrage.

Quelles sont les conditions liées à l’activité créée ou reprise ?

Quel que soit le secteur d’activité choisi, les bénéficiaires doivent créer ou reprendre une entreprise, sous forme individuelle (artisan, commerçant, profession libérale) ou en société. Sont donc exclus les associations, GIE ou groupement d’employeurs. 
Lorsque la forme choisie est celle d’une société, le créateur ou repreneur doit, pour obtenir l’ACCRE, en assurer le contrôle, c’est-à-dire :
  • soit détenir plus de 50 % du capital (seul ou en famille, avec au moins 35 % à titre personnel) ;
  • soit être dirigeant de la société et détenir au moins 1/3 du capital (seul ou en famille avec au moins 25 % à titre personnel) sous réserve qu’un autre associé ne détienne pas directement ou indirectement plus de la moitié du capital. 
    Cette condition relative au contrôle doit être remplie pendant au moins 2 ans à compter de la création ou de la reprise de l’entreprise.
Plusieurs personnes peuvent obtenir l’aide pour un seul et même projet, à condition :
  • de détenir ensemble plus de 50 % du capital ;
  • que l’une (ou plusieurs) d’entre elles ait la qualité de dirigeant ;
  • que chaque demandeur détienne une part du capital au moins égal à 1/10e de la part détenue par le principal actionnaire ou porteur de parts. 
    Ces conditions sont cumulatives.
Différentes aides sont prévues, notamment pour les salariés créateurs d’entreprise, pour les femmes, dans le cadre du Fonds de garantie pour l’initiative des femmes (FGIF) qui consiste à faciliter l’obtention de crédits bancaires, ou pour les porteurs de petits projets, avec le prêt à la création d’entreprise (PCE)… Une information sur l’ensemble des aides existantes est disponible sur le site de l’Agence pour la création d’entreprise :APCE.

Quelle est la portée de l’exonération de cotisations sociales ?

Le créateur ou repreneur est exonéré des cotisations sociales suivantes :
  • assurance maladie, maternité, invalidité, décès ;
  • allocations familiales ;
  • assurance vieillesse de base.
L’exonération porte :
  • sur les cotisations à la charge de l’employeur et du salarié et afférentes à la fraction des rémunérations versées au cours de la période d’exonération, si ces personnes relèvent d’un régime de salariés ; elle doit alors être demandée par l’employeur ;
  • sur les cotisations dues au titre de l’activité exercée au cours de la période d’exonération, si ces personnes relèvent d’un régime de non-salariés ; elle doit alors être demandée par travailleur le non-salarié.
Cette exonération :
  • est limitée à un plafond correspondant à 120 % du Smic,
  • est accordée pour une durée d’un an (cette durée peut être prolongée, sous certaines conditions, lorsque l’entreprise relève du régime fiscal de la micro entreprise - BIC - ou du régime déclaratif spécial - micro-BNC - ; sur cette question, il convient de se renseigner auprès de l’Urssaf ou sur le site de l’URSSAF

Quelles sont les formalités à accomplir ?

Les dispositions applicables sont les suivantes :
  • la demande doit être adressée au centre de formalités des entreprises(CFE). Elle peut être introduite dès le dépôt de la déclaration de création ou de reprise d’entreprise et, au plus tard, le 45e jour qui suit ce dépôt ;
  • lorsque le dossier de demande d’aide est complet, le CFE délivre au demandeur de l’aide un récépissé indiquant que la demande d’aide a été enregistrée. Il informe les organismes sociaux concernés de l’enregistrement de cette demande et transmet dans les 24 heures le dossier de demande d’aide et une copie du récépissé à l’URSSAF qui, au nom de l’État, statue sur la demande dans un délai d’un mois à compter de la date du récépissé ;
  • lorsque les conditions d’octroi sont remplies, l’URSSAF délivre à l’intéressé une attestation d’admission au bénéfice de l’exonération de cotisations. Lorsque ces conditions ne sont pas réunies (par exemple, le demandeur ne fait pas partie des catégories de bénéficiaires ou ne remplit pas les conditions de contrôle de l’entreprise), elle notifie au demandeur la décision de rejet de sa demande et en informe les organismes sociaux concernés ;
  • le silence gardé par l’URSSAF pendant plus d’un mois à compter de la date du récépissé vaut décision d’acceptation.
La composition du dossier de demande d’aide à la création d’entreprise est fixée par l’arrêté du 8 novembre 2007 (JO du 23). La demande doit être faite au moyen du formulaire Cerfa n° 13584*01 qui est accompagné d’une notice explicative
Le bénéfice des exonérations de cotisations sociales est retiré par décision de l’URSSAF lorsque la condition de contrôle effectif de la société créée ou reprise cesse d’être remplie dans les deux ans suivant la création ou la reprise. Dans ce cas, le bénéficiaire de l’exonération de cotisations acquitte auprès des organismes de sécurité sociale concernés les cotisations dont il a été exonéré. Toutefois, si la perte du contrôle effectif résulte de la cessation de l’activité créée ou reprise, ou de la cession de l’entreprise dans le cadre d’une procédure judiciaire, le versement des cotisations sociales dont le bénéficiaire a été exonéré peut ne pas être exigé, sur décision motivée du préfet. Si l’exonération de cotisations a été obtenue à la suite de fausses déclarations, le bénéficiaire de cette exonération doit acquitter les cotisations dont il a été indûment exonéré.

En quoi consiste le maintien des minima sociaux ?

Les personnes admises au bénéfice l’ACCRE et qui perçoivent l’allocation de solidarité spécifique (ASS), ont droit, pour une durée d’un an, à un versement mensuel, par l’État, d’un montant égal à cette allocation au taux plein. Par ailleurs, un chômeur indemnisé au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui arrive au terme de ses droits à indemnisation à l’assurance chômage, peut prétendre à l’allocation de solidarité spécifique (ASS) s’il remplit un certain nombre de conditions, notamment de ressources. Si ce passage de l’une à l’autre prestation se fait alors que l’intéressé bénéficie des exonérations de cotisations dans le cadre de l’ACCRE, il conservera l’allocation de solidarité spécifique jusqu’au terme du bénéfice de ces exonérations.
Pour les bénéficiaires de l’allocation de veuvage admis au bénéfice des dispositions de l’article L. 5141-1 du code du travail (aide à la création ou reprise d’entreprise) au cours de la période de versement de cette allocation, il n’est pas tenu compte des revenus d’activité professionnelle faisant suite à une création ou une reprise d’entreprise pendant une période de six mois successifs à compter du premier jour du mois suivant la date de la création ou de la reprise d’entreprise. Pendant les six mois suivants, les revenus procurés par la nouvelle activité sont forfaitairement évalués, par mois, à 38 % du montant mensuel maximum de l’allocation de veuvage et font l’objet d’un abattement de 50 %

source : http://travail-emploi.gouv.fr/informations-pratiques,89/fiches-pratiques,91/creation-d-entreprise,128/l-aide-aux-chomeurs-createurs-ou,1163.html?em_x=22

AIDE À LA CRÉATION : LE DISPOSITIF NACRE


Le dispositif NACRE (Nouvel accompagnement pour la création et reprise d’activité)

Le dispositif Nacre s’adresse aux personnes en recherche d’emploi pour qui la création ou la reprise d’une entreprise représente une solution  pour retrouver un emploi durable. Lorsqu’une personne souhaite un accompagnement  avec le dispositif Nacre, il est préférable qu’elle ait déjà une idée précise du projet qu’elle souhaite mettre en œuvre.

La démarche

Le dispositif Nacre se caractérise par la signature d’un contrat entre l’entrepreneur et l’organisme d’accompagnement  conventionnée par l’Etat. Les 2 parties sont engagées l’une envers l’autre. Attention, en cas de non respect des engagements :
  • L’organisme peut résilier le contrat avec l’entrepreneur par simple courrier recommandé avec accusé de réception,
  • L’entrepreneur doit faire part de ses remarques par écrit ou lors d’un entretien et par la suite envoyer un courrier recommandé avec accusé de réception.
Remarque : la résiliation du dispositif nacre peut faire l’objet d’un recours devant le préfet régional.

Le dispositif Nacre en 3 étapes

Le dispositif Nacre se décompose en trois étapes :
Le créateur d’entreprise bénéficiaire du dispositif NACRE commence par l’étape 1, 2 ou 3 en fonction de ses besoins :

1/ L’aide au montage :

elle a pour but d’étudier les conditions de mise en œuvre, d’appréhender les difficultés mais aussi de finaliser le projet du créateur d’entreprise afin de le présenter à de futurs partenaires. Cet accompagnement s’effectue pour une durée de 4 à 6 mois.

2/ L’aide à la structure financière :

l’objectif principal du dispositif est d’obtenir des financements, notamment un prêt à taux zéro (couplé avec un prêt bancaire complémentaire). Pour obtenir ce prêt, il est important que l’entrepreneur prépare un plan de financement et ou un business planpour le proposer, lors des démarches, à de futurs investisseurs. L’accompagnement prévu dans le dispositif Nacre s’effectue avec le concours de l’entrepreneur pour une durée de 4 à 6 mois.

3/ L’aide au démarrage et développement de l’entreprise :

le créateur d’entreprise est accompagné dans ses choix de développement et dans l’anticipation de ses difficultés financières. Cet accompagnement s’effectue pour une durée maximum de 3 ans.

Pour approfondir votre démarche :


source : http://blog.valoxy.org/2013/03/aide-a-la-creation-le-dispositif-nacre/

AIDE À LA CRÉATION : LE DISPOSITIF ACCRE


L’ACCRE (Aide au chômeur créant ou reprenant une entreprise) est un dispositif destiné au chômeur, il vise à encourager la création d’entreprise notamment par une exonération de charges sociales et un accompagnement pendant les premières années d’activités.

La démarche

Il se caractérise par une demande d’aide de la part de l’entrepreneur par le biais d’un Cerfa (N° 13584*02) auprès du Centre Financier des Entreprises (CFE). Cette demande doit s’effectuer soit lors du dépôt de déclaration de la création ou reprise d’entreprise ou dans les 45 jours suivant cette déclaration.
Le dossier doit se composer :
  • D’un justificatif démontrant que l’entrepreneur fait partie de l’une des catégories pour bénéficier de l’Accre,
  • D’une attestation indiquant que l’entrepreneur n’a pas bénéficié de cette aide ces 3 dernières années,
  • Du formulaire de déclaration de l’entreprise au CFE.
Dès réception de votre dossier, le CFE fait parvenir à l’entrepreneur un récépissé de demande d’enregistrement à l’Accre. Il en informe également les différents organismes sociaux ainsi que l’Urssaf dans les 24h.
L’Urssaf a un délai d’un mois pour faire connaître sa réponse. Passé ce délai et sans réponse, l’Accre est considérée comme accordée.
Remarque : dans le cas d’une réponse négative de la part de l’Urssaf, celle-ci doit être justifiée.

Les caractéristiques de l’Accre : exonération des charges sociales et accompagnement

L’entrepreneur peut se faire accompagner lors de la création ou de la reprise d’une entreprise. Valoxy Lille, vous invite à consulter ses articles sur le Nacre et l’Arce afin d’en savoir plus

Le maintien des minimas sociaux

Pendant les premiers mois de l’activité, les allocataires des minimas sociaux continuent de percevoir leurs allocations :
  • Le RSA : maintenu mais révisé tous les 3 mois en fonction des revenus d’activités,
  • L’allocation de solidarité spécifique : maintenue pour un délai d’un an maximum à compter de la date de création ou reprise de l’entreprise,
  • L’allocation temporaire d’attente : maintenue durant les six premiers mois d’activités de l’entreprise.

Exonération des charges sociales pour l’entrepreneur

Cette exonération s’applique pour une durée d’un an à compter du début d’activité de l’entreprise ou de la date d’effet d’affiliation au régime des travailleurs non salariés (TNS).
L’entrepreneur bénéficie d’une exonération des charges sociales suivantes :
  • Allocations familiales,
  • Maladie, maternité, invalidité, décès,
  • Vieillesse, veuvage.
Cette exonération est valable et applicable pour les revenus ne dépassant pas 120 % du SMIC. Si l’entrepreneur relève du régime des salariés, l’exonération s’applique sur les cotisations patronales et salariales.

 Pour approfondir votre démarche :


source :  http://blog.valoxy.org/2013/03/aide-a-la-creation-le-dispositif-accre/

L’IMMATRICULATION DE L’ENTREPRISE


L’immatriculation d’entreprise donne une naissance administrative la société. Elle est la suite de rédaction du business plan, de la recherche de partenaires financiers ou autres qui permettent de valider la faisabilité du projet et le mener à son terme.

Qu’est-ce que l’immatriculation de l’entreprise ?

C’est une procédure obligatoire pour toute création d’entreprise consistant à homologuer de manière juridique, la naissance de votre entreprise.
L’immatriculation de l’entreprise s’effectue auprès d’un service spécialement dédié par la loi : le CFE, Centre de Formalité des Entreprises, dans les 8 jours suivant le début de l’activité. Il a pour but de simplifier vos démarches lors de la création, modification ou cessation d’activité et il va donc, entre autre, communiquer votre dossier à tous les organismes qui pourraient être intéressés.
Une fois la procédure accomplie, vous recevez un extrait K-BIS. Ce document officialise la création d’entreprise, il correspond en quelque sorte à la carte d’identité de l’entreprise.

Où s’immatriculer ?

L’immatriculation de l’entreprise s’effectue donc au CFE. Oui, mais pas n’importe lequel. Vous devez vous rendre dans un premier temps au CFE le plus proche de l’adresse de votre siège social. Deuxièmement, le CFE dépend de l’objet de l’activité et de la forme juridique de l’entreprise.

CFE CompétentActivité / Forme Juridique
La Chambre des MétiersArtisans
Artisans Commerçants
Chambre de Commerce et d’IndustrieEntreprises industrielles ou commerciales
Greffe du Tribunal de CommerceSociétés Civiles
Agent Commercial
Groupement d’Investissement Économique
Chambre AgricolePersonnes Physiques ou Morales exerçant une activité agricole
Centre des ImpôtsSociétés/Entreprises soumises à la TVA, à l’impôt sur les Revenus BIC ou IS
Associations
Loueur de meublé
Sociétés en participation
URSSAFMembres des professions libérales
Collectivités territoriales
Association employant du personnel salarié
Employeur ou travailleurs indépendants non inscrit au registre du commerce ou registre des métiers


Quels documents fournir ?

Valoxy Expert-comptable à Lille, liste pour vous, les principaux documents à fournir pour immatriculer votre entreprise :

Entreprises IndividuellesSociétésArtisans
-  Copie de la carte d’identité ou du passeport
-  Attestation sur l’honneur de non-condamnation ou interdiction d’exercer
-  Un justificatif de domicile 
Imprimés administratifs PO, TNS, PO’- Imprimés administratifs MO et TNS
- 2 exemplaires originaux des statuts
- 2 exemplaires de l’acte de nomination des dirigeants et du commissaire aux comptes si non inscrit dans les statuts
- L’avis de constitution figurant dans le journal d’annonces légales
Attestation de suivi de stage de préparation à l’installation













Nous vous conseillons tout de même de vous adresser au CFE compétent pour connaître le détail exact des pièces à fournir en fonction de votre situation.

Remarque l’immatriculation de l’entreprise à un certain coût. Il n’y a pas de tarifs généraux à ce sujet, cela dépend de votre activité et de votre forme juridique. N’hésitez pas à contacter Valoxy Lille, si vous avez des doutes ou souhaitez en savoir plus pour l’immatriculation de votre entreprise.

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source : http://blog.valoxy.org/2013/04/creation-dentreprise-limmatriculation-de-lentreprise/

mercredi 3 avril 2013

Créons un statut d’étudiant entrepreneur


Directeur général du groupe ESC Troyes depuis 1997, Francis Bécard a créé un groupe dont tous saluent les capacités d’innovation. Il revient sur le parcours de son école, et notamment sur comment il donne à ses étudiants la capacité de créer un jour leur entreprise, dans un petit livre téléchargeable intitulé « Le groupe ESC Troyes et le droit à l’expérimentation ».

Francis Bécard
Olivier Rollot : Vous avez développé un groupe original avec non seulement du management mais aussi du design et même un pôle paramédical. Comment définiriez-vous votre modèle ?
Francis Bécard : Nous sommes une PME de la formation présente sur plusieurs secteurs et nous nous développons là où l’activité économique est en progression, par exemple dans le tourisme. Nous avons ainsi une large répartition des risques. Sur un total de 17 millions de chiffre d’affaires, le master grande école ne représente que 20% de notre chiffre d’affaires (trois millions d’euros), soit moins que la formation continue qui en représente quatre. Le tout toujours avec de petites promotions : je ne sais pas comment délivrer un enseignement de qualité avec 400 élèves et je préfère bloquer mes promotions à 150 et diversifier l’offre.
O. R : Comment faites-vous travailler tous ces profils ensemble ?
F. B : Aujourd’hui tout le monde parle de transversalité alors qu’il y a bien longtemps que nous avons une école de design et que nos étudiants en management travaillent avec les designers. A la rentrée 2013 nous allons plus loin en proposant une année commune à tous nos étudiants postbac. Ainsi, non seulement on pourra repêcher dès janvier ceux qui se seraient trompés d’orientation mais aussi apprendre à faire travailler ensemble des profils pour lesquels ce sera beaucoup plus facile de s’entendre plus tard. Nous créons le lien !
O. R : Les écoles de management ont été récemment critiquées dans un rapport de la Cour des Comptes, notamment sur leur manque d’ouverture sociale. Que répondez-vous ?
F. B : Pour notre part nous recevons 30% de boursiers dans notre cursus grande école. Mais l’ouverture sociale ne se mesure pas à ce simple chiffre. Pour favoriser la réussite de tous, nous avons intégré une École de la deuxième chance qui s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans sortis du système scolaire sans qualification. C’est non seulement très bien pour ceux que nous y recevons mais aussi formidable pour nos étudiants du programme Grande Ecole, ou d’ailleurs des autres programmes, qui ne se contentent pas de réussir égoïstement et aident les autres à réussir à leur tour. Les grandes écoles de management ne sont pas aidées par les fonds publics et garantissent une employabilité élevée : je ne comprends même pas qu’il y ait un débat sur leur impact positif dans l’enseignement supérieur.

Le campus de l'école supérieure de design de Troyes est situé dans une ancienne abbaye.
O. R : Pourquoi avoir spécifiquement développé le design avec une écoledédiée ?
F. B : Aujourd’hui le design est une pierre angulaire de notre industrie, il y a de plus en plus d’entreprises qui prennent conscience de la nécessité de penser esthétique, ergonomie, nouveaux usages pour mieux vendre. Beaucoup de nos étudiants sont embauchés avant même d’avoir quitté l’école..
Et parce qu’il fallait adapter notre mode de fonctionnement à la nature et à la culture des étudiants designers, pour ne pas briser la créativité et la liberté artistique, nous avons volontairement conservé cette formation sur un campus dédié dans une abbaye du XIIème siècle.
O. R : Vous ouvrez également un centre numérique de « co-working » ouvert à vos étudiants comme aux entreprises.
F. B : Le soir les patrons de PME peuvent venir y discuter avec les étudiants et le lendemain ceux-ci créent leur entreprise. Plutôt que de fiscaliser toujours plus ceux qui ont de l’argent il faut mieux les inciter à investir dans le monde économique.
O. R : Travaillez-vous également avec des écoles d'ingénieurs et notamment l’Université de technologie de Troyes ?
F. B : Bien sûr. Non seulement nous partageons un incubateur pour favoriser la création d’entreprises mais nous avons également deux masters en commun et sommes en train de créer un master 2 spécialisé dans l’innovation. Il faut accroitre le décloisonnement entre les écoles de commerce et les écoles d'ingénieurs. Demain il faudra également se rapprocher des facultés de médecine et de pharmacie pour être tous ensemble meilleurs dans les biotechnologies.
O. R : Vous investissez également dans de nouveaux locaux. Quelle taille maximale pensez-vous que votre groupe puisse atteindre ? Pensez-vous à fusionner comme d’autres écoles ?
F. B : En juin 2014 nous allons doubler la surface de nos locaux. Nous avons aujourd’hui 1800 étudiants et nous ne pensons pas dépasser les 2000. Je ne comprends pas l’intérêt de fusions qui ne permettent aucune réduction des coûts. Ce qu’il faut trouver ce sont des alliances intelligentes pour chaque diplôme, pas de grosses machines qui ne fonctionnent pas. Pourquoi vouloir faire pareil partout ? Le groupe ESC Troyes c’est aujourd’hui 400 salariés rémunérés chaque mois contre 45 il y a dix ans. Nous sommes une PME de croissance et nous devons veiller à chaque instant à ce que la qualité produite soit à la hauteur.

Les futurs locaux du groupe ESC Troyes
O. R : Parmi les axes principaux de l’ESC Troyes, il y a celui de la création d’entreprise. Pourtant les diplômés des écoles de commerce ne sont pas aujourd’hui des créateurs acharnés d’entreprise, du moins à leur sortie de l’école.
F. B : Quand on entre dans une école de commerce c’est avant tout pour y rechercher une « assurance emploi ». Lancer une entreprise c’est être un peu casse-cou dans un univers où on est de plus en plus protégés. Pour autant les étudiants d’écoles de commerce sont beaucoup plus motivés par la création d’entreprise que les autres, notamment ceux qui sont passés par un cursus autre que la prépa. Nous devons multiplier par deux le nombre de ces créateurs et je propose qu’on crée pour cela un statut d’étudiant entrepreneur. Dans ce cadre, les créateurs sont accompagnés par des business angels, qui prennent le risque financier, et ils partagent ensuite les bénéfices. Ainsi le jeune diplômé ne prend que le risque de différer ses revenus.
Entretien mené par Olivier Rollot (@O_Rollot)
  • Le statut d’étudiant entrepreneur en détail
  • « Ce statut permettrait d’accompagner et de protéger davantage le potentiel des jeunes entrepreneurs, tant en matière de développement d’activités nouvelles que de capitalisation ou de facilitation des démarches administratives (déclaration unique d’embauche par exemple si le jeune créateur souhaite salarier une personne). Un jury mixte, composé de membres des structures d’accompagnement et des grandes écoles, sélectionnerait des candidats qui suivraient un cursus spécifique. Cette sélection porterait d’ailleurs moins sur des critères académiques que sur la capacité des étudiants à porter un projet de création d’activités nouvelles.
  • Les candidats sélectionnés devraient avoir accès à un statut spécifique d’étudiant entrepreneur. Lorsqu’un étudiant de fin de cursus souhaite créer son entreprise, les écoles et établissements d’enseignement supérieur qui sont organisés autour d’une dynamique entrepreneuriale lui laissent généralement la possibilité de transformer son stage de fin d’études en parcours personnalisé au sein d’un incubateur étudiant.
  • L’étudiant ne bénéficie, la plupart du temps, pas des mêmes droits que ses camarades stagiaires (gratifications, protection sociale, avantages en nature). L’entrepreneuriat n’est pas encouragé car il n’existe pas de statut national d’étudiant entrepreneur. Les établissements gèrent ces situations au cas par cas, à leur niveau, ce qui contribue à la marginalisation de l’entrepreneuriat. La création d’un statut spécifique plus protecteur pour les étudiants entrepreneurs permettrait d’inciter à la création d’entreprise et donnerait à l’entrepreneuriat un cadre réglementaire prédéfini. »
  • Extrait du livre « « Le groupe ESC Troyes et le droit à l’expérimentation ».

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À propos de Olivier Rollot

Journaliste, j'ai été rédacteur en chef du Monde Etudiant et chargé de l'orientation au sein du groupe Le Monde jusqu'à la fin 2011 après avoir été directeur de la rédaction de l'Etudiant de 2000 à 2008. Je suis l'auteur de nombreux livres dont le dernier, "La Génération Y", est paru en 2012 aux PUF. Je suis aujourd'hui directeur exécutif du pôle communication d'HEADway Advisory, le premier cabinet de conseil et de formation exclusivement dédié aux acteurs de l’enseignement supérieur et de la formation. Je vous propose de vous faire partager mon expérience de l'enseignement supérieur et des questions d'orientation dans ce blog. Mais surtout je vous engage à réagir et à discuter sur mes billets afin de créer un vrai espace d'échanges.

source : http://orientation.blog.lemonde.fr/2013/04/02/nous-proposons-de-creer-un-statut-detudiant-entrepreneur-francis-becard-directeur-general-du-groupe-esc-troyes/

mardi 2 avril 2013

La love money au secours de la création

La love money au secours de la création
    29 mars 2013

    La création d’entreprise passe souvent par la recherche de fonds. Les banques ne sont pas toujours au rendez vous des porteurs de projets. Alors, c’est le moment de se tourner vers la famille, les amis et de mettre en scène la love money (argent de l’amour).
    Emprunter auprès de ses proches n’est pas un acte anodin. La création d’entreprise est souvent synonyme de prise de risque. Ce risque, quand il se traduit dans les faits peut modifier notoirement la nature de vos relations avec vos proches prêteurs.
    pour ses proches, une prise de participation au capital d’une société non coté donne droit à une réduction d’impôt sur le revenu équivalente à 18% des sommes investis.
    Pour profiter de ce dispositif, trois conditions doivent impérativement être réunies : la souscription doit porter sur le capital d’une société non cotée, il faut payer ses impôts en France et conserver les parts ou actions acquises pendant une durée minimale de cinq ans.
    l’acquisition d’une partie du capital d’une entreprise non soumise à l’Impôt sur les sociétés (c’est notamment le cas pour les EIRL et EURL) donne droit à un crédit d’impôt équivalent à 18% du montant des intérêts que vous payez sur l’emprunt que vous avez contracté pour réaliser cet investissement.
    Deuxième cas : vous achetez, en numéraire, des parts d’une entreprise assujettie à l’IS, soit lors de sa constitution, soit à l’occasion d’une augmentation de capital. Là aussi, votre réduction d’impôt est de 18% mais elle porte sur le montant de l’investissement réalisé dans la limite annuelle de 50 000 euros (si vous êtes seul) et jusqu’à 100 000 euros pour les couples.
    La part excédentaire de l’investissement (soit le montant supérieur à 50 000 ou 100 000 euros selon les cas) donne droit à la réduction pour les quatre années suivantes à condition que les titres acquis soient conservés pendant au moins cinq ans.
    Ce taux d’exonération de 18% est valable sur les versements effectués jusqu’au 31 décembre 2016. Les montants annuels déduits de l’impôt sont plafonnés à 10 000 ou 18 000 euros.
    Cet avantage fiscal peut être cumulé avec la réduction d’impôt qui vous est accordée si vous avez emprunté pour devenir associé d’une SA ou d’une SARL. Il n’est en revanche pas cumulable avec la déduction des intérêts d’emprunts accordée au titre d’une souscription au capital d’une société nouvelle (article 83, 2° quater du CGI), ou de l’acquisition des titres de sa société (salariés et dirigeants, article 83,3° du CGI).
    En dehors de cet aspect fiscal, ouvrir votre entreprise à la love money auprès de proches, suppose de bien définir les rôles de chacun. Il n’est pas question pour vous de faire de votre prêteur un cogérant de votre entreprise. Une trace écrite pour fixer son rôle de financeur en sleeping partner semble être un minimum pour lever un grand nombre d’ambiguïté pouvant naitre de cette relation nouvelle. Dans ce document, seront précisées les conditions de remboursement de l’argent emprunté. Ce document à pour vocation de venir s’imposer entre vous pour arbitrer des litiges futurs potentiels.
    Dès l’instant où la somme empruntée dépasse 760€, ce document est obligatoire et une déclaration à l’administration fiscale s’impose et se gère avec l’imprimé N°2062"Déclaration de contrat de prêt".
    Le prêteur est tout à fait en droit de réclamer un taux d’intérêt sur les sommes prêtées. Les intérêts qu’il percevra de cette opération seront inscrits sur sa déclaration de revenus dans la case : "revenus de capitaux mobiliers".
    Dernière modification : vendredi 29 mars 2013, par Philippe Douay, par photographe PhD 

    source : http://www.evous.fr/La-love-money-au-secours-de-la-creation,1182187.html